Révision des statuts des profs : communiqué fédéral de Sud éducation

Le succès de la grève et des manifestations du 18 décembre à l’appel de 15 organisations syndicales montre que les enseignants sont bien décidés à s’engager dans un processus de lutte contre le projet de réécriture du
décret de 50.

Le Ministre a maintenu le CTPM du 18 décembre malgré le boycott des
organisations syndicales et refusé de recevoir l’intersyndicale. Il
persiste à ne pas entendre les revendications des organisations syndicales
et des enseignants, hostiles à la dégradation de leurs statuts
(flexibilité géographique et disciplinaire et augmentation de la charge de
travail).

Face à cette volonté d’ignorer les enseignants et de faire passer par la
force le nouveau cadre statutaire des enseignants du second degré, les
intersyndicales (nationale et régionales), les collectifs et l’ensemble
des collègues doivent prendre la mesure du combat à mener.

L’intersyndicale nationale constituée de 15 organisations syndicales de
l’éducation nationale
du 20 décembre s’est adressée aux enseignants en leur proposant de se
réunir dans les établissements le 11 janvier (où se tiendra un nouveau
CTPM sur la répartitions des moyens) et « met en perspective de nouvelles
initiatives d’ampleur pouvant aller jusqu’à la grève en janvier si les
revendications portées par les personnels et les syndicats qui les
représentent ne sont pas prises en compte ».

La Fédération SUD EDUCATION a décidé de signer l’appel intersyndical par
souci de préserver l’unité syndicale mais regrette fortement qu’après le
succès de la journée du 18 décembre aucune nouvelle journée de grève n’ait
été fixée.

En outre, la Fédération SUD EDUCATION a proposé de faire du 11 janvier une
nouvelle journée de boycott du CTPM ce qui n’a pas été retenu par
l’intersyndicale.

La Fédération SUD EDUCATION participera à l’intersyndicale prévue le 11
janvier mais continuera de porter au sein de cette instance la voix de
tous les personnels de l’éducation nationale frappés catégorie par
catégorie par la dégradation des conditions de travail (ATOSS, vie
scolaire, enseignants du premier et de second degré). En effet, seul un
cadre inter catégoriel peut permettre de contrer les projets de réforme de
De Robien.

Enfin, la Fédération SUD EDUCATION demande à l’intersyndicale de passer à
un niveau supérieur de la mobilisation en appelant clairement les
personnels à la grève dans le courant du mois de janvier.