Non à la banalisation du travailleur jetable

LE JEUDI 16 MARS, TOUS EN GREVE CONTRE LE CPE !

La manifestation du 7 mars a été une réussite : plus d’un million de personnes dans les rues. L’UMP tangue, le gouvernement est affaibli, mais pour l’instant il ne cède pas.

La lutte contre le CPE doit continuer, et ce n’est pas que l’affaire du privé, ce n’est pas que l’affaire des jeunes ! Ce sont nos enfants, nos élèves, qui vont demain servir de chair à patrons !

Nous ne devons pas perdre ce combat si nous voulons enfin mettre un coup d’arrêt à la régression sociale : CNE, CPE, apprentissage à 14 ans, travail de nuit des enfants, contrats seniors...

Ce gouvernement fait passer en force des mesures qui visent à abattre une à une les garanties de tous les salariés. Salariés du public et du privé, jeunes ou plus âgés, nous sommes tous concernés. Penser que le statut actuel de fonctionnaire d’état d’une partie des salariés de l’Education Nationale est pour eux une garantie à vie est un leurre !

Si ce gouvernement impose le CPE, avec en ligne de mire l’abolition du CDI et l’instauration d’un contrat unique, il ne s’arrêtera pas en si bon chemin. La décentralisation des personnels TOS n’est que le début de l’entreprise de démantèlement/privatisation du service public de
l’Education Nationale.

Ouvrons les yeux : dans tous les établissements, du supérieur, du secondaire, du primaire, nos collègues de travail sont de plus en plus souvent des personnels aux statuts précaires :

contractuels, vacataires, CDD de toutes sortes. Il est clair que le Ministère ne se privera pas de l’opportunité offerte par le CPE de l’utilisation à flux tendu de personnels contraints à la docilité et jetables à tout moment !

Etudiants, salariés du privé et du public soyons solidaires et unissons-nous pour gagner ensemble ce combat !
Cette lutte peut être victorieuse. L’opinion publique n’est pas dupe de l’arnaque du CPE, la mobilisation s’étend dans les universités. La Coordination Nationale Etudiante appelle les syndicats de salariés à faire grève et à manifester le jeudi 16 mars. Soyons nombreux à leurs côtés.

Non à la précarisation généralisée de nos vies !