1er mai dans la commune de Paris, le gouvernement « Macron » dérape à nouveau avec une recrudescence de la violence

Communiqué de presse de l’Union Syndicale Solidaires Yvelines du 2 mai

Avec les Ordonnances Macron-Pénicaud, les travailleurs et les travailleuses ont pris de plein fouet toutes les réformes qui détruisent les garanties du code du travail en termes de contrat de travail, de santé, de conditions de travail, d’horaire ou de salaire, c’est une forme de violence latente aux effets pernicieux. Ce 1er mai 2019, journée internationale des travailleurs et des travailleuses devait être une nouvelle occasion de revendications, de convergence avec certain.es des Gilets Jaunes, pour que cessent les régressions de droits, notamment la généralisation prévue de la retraite au rabais par points ou la casse du service public.

Ce gouvernement a répondu, comme à son habitude par la violence, s’attaquant cette fois-ci aux travailleurs et aux travailleuses en manifestation à Paris, dès le début du rassemblement à Montparnasse, à 14h15. Plusieurs charges de la Police contre le cortège de SUD-Solidaires, de la FSU, CGT et CNT ont provoqué un vent de panique parmi la foule, avec jets de grenades au milieu des gens, le gaz lacrymogène rendant irrespirable toute la rue. Il n’y avait pas d’échappatoire, au niveau de SUD-Solidaires : une tête saignait, un asthmatique s’asphyxiait, un vieil homme s’agrippait tant bien que mal pour ne pas tomber au sol. Les professionnels de l’ordre public ont pris des risques avec la vie de manifestant.es, parce que provoquer délibérément la panique dans une foule peut être assimilé à la mise en danger d’autrui. De surcroît, comment se sentir en confiance quand des policiers vous mettent en joue avec leur arme, flash-ball toujours pointé vers les visages ?

Toujours sur le parcours déclaré, le défilé des Gilets Jaunes a été « nassé », c’est-à-dire encerclé et attaqué à la hauteur de l’Hôpital de La Pitié-Salpêtrière. La Police avait sans aucun doute ordre de bloquer les manifestant.es à cet endroit. Il est à noter que L’AP-HP, est devenu une annexe de la préfecture de Police qui fait stationner ses véhicules dans l’enceinte de l’Hôpital. Face aux charges de Police, les manifestant.es se sont réfugié.es tout naturellement dans l’Hôpital, appelant même au secours. Contredisant la version officielle d’une agression, comme le démontrent les vidéos et les témoignages, les manifestant.es cherchaient un refuge face aux assauts et aux effluves irritantes. Encore une bavure, comme les cumule ce gouvernement qui bien loin d’écouter et de prendre en compte les besoins de la population, s’enferme dans sa dérive ultra-libérale et ultra-autoritaire.

Solidaires Yvelines demande que tout.es les manifestant.es soient relaché.es et relaxé.es.

Démission de ce gouvernement « Macron » qui ne respecte pas la population.

https://solidaires.org/Solidaires-Yvelines-78